L'Oeuvre des Petites vieilles créée en 1962 par Francis Gag pour venir en aide aux personnes âgées démunies, lui a survécu : devenue Les amis de Tante Victorine, elle est aujourd'hui Solidarité Francis Gag.

SFG-logo« Les temps changent, les gens changent, les idées, la façon de vivre, tout change mais, tourne retourne, l’amour est toujours l’amour. Et que serait le monde sans amour ? On croit pouvoir juger d’après ce qu’on voit, ce qu’on lit, ce qu’on entend, mais dire est une chose et faire en est une autre. » Par ces mots, Tante Victorine montre qu’elle est un personnage au grand cœur, un personnage qui a su mettre sa popularité au service d’un rêve généreux et provoquer, comme par un miracle, un incroyable élan de solidarité.

A l’occasion de ses émissions radiophoniques après-guerre, il lui arrive en effet de signaler à ses auditeurs des cas de détresse morale et physique, de misère et de dénuement. En réponse, de nombreuses propositions d’aide lui parviennent : des mandats serviront ainsi à payer des notes de loyer, de gaz, à régler des livraisons de bois ou de charbon pour les « petites vieilles » les plus démunies ; le Service Civil International s’offre à remettre en état les mansardes et les logements en mauvais état. Année après année, ce sont jusqu’à six cents personnes âgées de condition modeste qui seront inscrites sur les listes de Tante Victorine. (D’après "Nice au fil des jours et des saisons, Francis Gag à la rencontre de ses souvenirs" - Francis Gag et Françoise Arnulf - Ed. Alp'Azur)

FG-Dozol Broc webAlors que la gestion était assurée par Radio Monte-Carlo, est créée en 1962 « L’Oeuvre des petites vieilles ». L’idée germe alors dans l’esprit de Tante Victorine d’une maison de repos pour ses vieilles amies. Elle en fait part aux auditeurs et lance des appels en ce sens. Tout se passe alors sous le signe du cœur et du bénévolat : qui donne le terrain au Broc (Mme Dozol, en photo ci-contre), qui trace les plans, qui terrasse, qui offre des matériaux, qui bâtit, qui lègue, qui offre de l'argent ou du temps… En 1976, la maison est achevée. Au son de la cloche installée dans le superbe campanile en fer forgé, l’on inaugura Lou viro-soulèu (le tournesol, en français) au milieu des cyprès, des oliviers, des mimosas et des cerisiers.

A la disparition de son fondateur en 1988, l’association sera présidée successivement par Max Vallaeys (1988-1998), puis par Xavier Walicki (1998-2014) et par Claire Gagliolo (depuis septembre 2014), épouse du petit-fils Jean-Luc Gag.

1955 - Francis Gag à L'Estocaficada"Un jour de 1955, lors d'un repas anniversaire, se célébrait le cinquantenaire de l'Estocaficada, sous la présidence de Monsieur Jean Médecin, député-maire de Nice. Vêtus en Niçois et Niçoises, pescairis et pescadou de la Marine ou en bergers et bergères de La Briga, les membres du Théâtre de Francis Gag assuraient le service du repas ; avec entrain et respect des traditions, ils chantaient et jouaient au grand plaisir de l'assistance qui remercia Francis Gag de lui avoir présenté ce joyeux intermède.

A la fin du repas, Monsieur Jean Médecin se leva et dit à Francis Gag : "Tu viens de nous donner la preuve que tu es pleinement qualifié pour mettre sur pied le groupe destiné à combler le vide provoqué par la disparition de Bella Nissa. Je te charge de ce soin. A toi de justifier mes espoirs."

(...) ce dernier se mit au travail, appels dans la presse, réunions, études... Finalement, en 1956, le groupe Nice la Belle était constitué avec une trentaine de jeunes gens et les Niçois, le 14 juillet de cette année, découvraient leur troupe de danse niçoise.

Les costumes (...) firent l'obet de choix minutieux. (...) En feulletant les rarissimes allbums de Trachel, Barberis, Delattre, datant du siècle dernier, Francis Gag avec son vieil ami l'imagier G. A. Mossa établirent les maquettes des costumes (...) aidés par les archives complaisamment mises à leur disposition par Ch. A. Fighiera, conservateur du Musée Masséna (...)

Maître E. Delpierre, musicien de grand talent, régla tous les détails concernant la partie musicale assurée par des jeunes, tandis que P. Durozoi, maître de ballets, éducateur pétri de savoir, (...) se chargeait de la danse."

in Nice au fil des jours et des saisons
Francis Gag à la rencontre de ses souvenirs

Ed. Alp'Azur

Francis Gag et Nice la Belle

Visiter le site du groupe folklorique Nice la Belle

Au cours de sa longue existence, Tanta Vitourina, est souvent montée sur les planches...

 

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